Le concept du slow management comporte plusieurs variantes dénommées slow food, slow city, slow education, slow science, slow info, slow business (2),… dont les différentes déclinaisons sont abordées dans le documentaire d’Élodie maître, 7 km/h (3). Ce mouvement prônant le ralentissement est né dans un contexte alimentaire, en 1986, alors que les fast food commençaient à se développer dans nos villes. Ce mouvement « slow food » se voulait en fait un art de vivre, un art de manger, consistant en une cuisine écologique, conviviale et saine. Plus tard, ce concept a émergé dans la littérature sur le management avec une réflexion qui a d’abord été entamée aux États-Unis et s’inscrivant comme une critique du management par objectif ; selon cette littérature, ce management ne viserait que la performance au détriment de l’humain et de son bien-être. Pour pallier ces dérives, le mouvement slow a pour objectif de « remettre les hommes et les femmes au centre des organisations » comme le souligne Loïck Roche dans cette vidéo disponible en ligne.