Il y a peu, Randstad publiait une étude investiguant les différentes facettes du travail. Une des conclusions de cette étude est notamment de mettre en évidence une des fonctions majeures du travail : la possibilité de tisser des liens sociaux. Après la rémunération et le développement personnel, ce lien social est donc la fonction principale du travail.
L’une des questions qui était adressée par l’enquête pilotée par Randstad était: « les collègues sont-ils un facteur de bonheur mutuel ? » La réponse semble être positive.
82 % de l’ensemble des travailleurs considèrent être un soutien précieux pour leurs collègues. Pour 34 % d’entre eux, cela ne vaut que pour le travail. 48 % y associent également le privé.
À cet égard, une différence assez grande s’observe entre hommes et femmes.
Les hommes se voient comme un soutien précieux bien plus que les femmes, dans le contexte du travail s’entend (39 % contre 29 %).
En revanche, les femmes se voient comme un soutien précieux sur le plan privé bien plus que les hommes (55 % contre 41 %).
70 % des travailleurs estiment que leurs collègues les soutiennent beaucoup. Pour 28%, cela ne vaut que pour le travail. Pour 42%, il s’agit également de questions privées.
Ici encore, une différence marquée s’observe entre hommes et femmes.
Les hommes ont davantage de collègues qui les soutiennent, ne fût-ce que sur le plan professionnel (33 % contre 24 %).
Les femmes reçoivent beaucoup plus de soutien des collègues, s’agissant également de questions d’ordre privé (49 % contre 34 %).
En ce qui concerne l’ancienneté et l’âge, nous constatons une évolution négative. Plus on reste longtemps dans une entreprise et/ou on avance en âge, moins on ressent de soutien de la part des collègues (21 % chez les jeunes, 39 % chez les plus de 40 ans).
Pour consulter l’étude dans son intégralité : https://www.randstad.be/content/4efd2a4c-9d20-4732-8a4c-2046f877c46b/l%27autre-facette-du-travail.PDF%27autre-facette-du-travail.PDF